Nos activités liées au bois
Le sciage de long
Cet étrange dispositif en bois était destiné au sciage de long. A l'heure où n'existaient, ni l'hydraulique, ni la tronçonneuse, c'est à la force des bras que les hommes procédaient au sciage des poutres en bois. Une heure environ, est nécessaire au montage de cette "charpente" appelée "la chèvre", sur laquelle reposait la bille de bois à couper.
Les feuillus ou résineux destinés à la menuiserie, à l'habitation ou diverses constructions, étaient ainsi débités en planches, grâce aux mouvements de la scie de long.
Le travail au tour à bois
Ce tour à bois date de 1900, il est consititué d'une roue que le tourneur met en mouvement avec son pied par une pédale.
Une courroie entraine ainsi la "poupée" sur laquelle est fixé le bois que l'on souhaite tourner, pour réaliser par exemple des balustres ou des petits objets tels qu’ assiettes, bols, toupies...
La tarriere
Cette Tarière encore utilisée en 1872 servait à creuser des portions de tuyaux de 2 à 3 mètres : des borneaux dans des bois de mélèze.
Ils étaient ensuite, emboîtés les uns dans les autres, puis scellés par des joints réalisés avec un mélange de résines.
La confection et la réparation des rateaux
C'est de façon traditionnelle que nous réparons et fabriquons les râteaux de nos grands-pères, avec lesquels ils ramassaient le foin.
Parfois en bois plus souple comme l'Epicéa, le Tilleul, ou le Tremble, mais le plus souvent en Frêne, le manche du râteau était arrondi au rabot avant d'être emboîté dans le râtelier. Cette partie "supérieure" était elle aussi en frêne car très souple pour être "cintrée".
Les dents du râteau étaient "façonnées" le plus souvent au couteau, mais aussi grâce à l'effiloir qui donnait la forme allongée de la dent, lorsqu'on le frappait avec le maillet (marteau en bois). Celles-ci étaient ensuite "incrustées" sur la partie cintrée.
La longueur des dents et l’espacement entre chacune d’elles, variaient selon s’il s’agissait d’un râteau destiné à ramasser le foin d’une première coupe (herbe haute et dense nécessitant des dents moins serrées), ou bien destiné à ramasser le « refoin » ou « regain » (dents resserrées pour ratisser au plus près…).